mercredi 29 octobre 2008

Le train vers le Mont Saint-Michel, une priorité pour l'environnement


Guy Fontenelle, président de l'Association pour la défense et la promotion de la ligne ferroviaire Caen-Saint-Lô-Rennes, est venu lundi à Dol-de-Bretagne, noeud ferroviaire entre la Bretagne et la Normandie. Son association est forte de 620 adhérents.

Au cours de cette réunion, il a dressé un bilan des actions menées auprès des élus, afin qu'ils agissent en faveur de la modernisation de la ligne de Basse-Normandie et surtout du maintien en deux voies du tronçon Dol-Pontorson-Avranches. « Une position, souligne-t-il, qui va permettre de poursuivre le débat avec les autorités de l'État et de la région, pour faire avancer l'idée que le TGV peut et doit arriver jusqu'à Pontorson et acheminer ainsi les 400 000 touristes qui viennent chaque année découvrir la Merveille de la baie. »

Un pass familial à 30 €

De plus, l'association, précise le président, après maintes démarches, vient d'obtenir, « mais seulement pour la population de Basse-Normandie, un pass pour les mois de juin, juillet, août et septembre. » Ce pass familial à 30 € (aller et retour), pour cinq personnes, est valable deux jours seulement sur les trains de la ligne (Caen, Saint-Lô, Dol-de-Bretagne-Rennes). « Nous regrettons que la région Bretagne ne participe pas à cette action. »

Pour la saison estivale (juillet et août), un pass transbaie, avec un tarif forfaitaire de 10 €, sera valable pour les navettes reliant Saint-Malo à Granville en direct. Il comprendra aussi l'aller et retour avec un arrêt à Dol, Pontorson, Avranches la Haie-Pesnel, Folligny et Granville. « C'est une grande première car, actuellement, un aller simple Caen-Rennes coûte 31 € par personne. »

Parmi ses nombreuses revendications, l'association poursuit ses actions pour une meilleure coordination des correspondances entre les trains desservant les deux régions ? « Entre Caen et Lison, il y a vingt-neuf allers-retours par jour, et seulement deux entre Caen et Rennes. »

Elle regrette l'absence d'une politique entre les régions, en faveur du transport ferroviaire. « Malgré l'augmentation du carburant et la crise économique, il n'est pas facile, dans certaines régions, d'utiliser le train pour le travail, les rotations quotidiennes. »

Pour la desserte du Mont-Saint-Michel, l'association regrette aussi le manque d'initiative. « À l'heure ou l'on évoque tant la protection de l'environnement, on fait le choix du transport routier au lieu du ferroviaire. Nous attendons avec beaucoup d'impatience de connaître les résultats du tram-train qui va être mis en service entre Nantes et Châteaubriant, déclare Guy Fontenelle, pour lancer de nouvelles actions en faveur de ce mode de transport entre Pontorson et le Mont-Saint-Michel. »

Source : Ouest-France

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