vendredi 31 octobre 2008

SNCF : le TER en route pour le futur

La SNCF présentait hier son tout nouveau TER, qui passait par la gare de Perrache. Axé sur la communication, ce « mooviTER » offre en particulier un accès à internet et un espace dédié aux plus petits.


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Inauguré à Rennes le 10 octobre dernier, le mooviTER a depuis entamé un tour de France des Régions. Hier il était à Lyon, en gare de Perrache, voie A. Pour la visite guidée, départ immédiat, prenez garde à la fermeture des portes. L’idée de la SNCF, c’est que le temps passé dans le train ne soit plus du temps perdu. Selon ses mots, une « mobilité intelligente et durable ». Des mots dans l’air du temps. Nom de code de l’opération : mooviTER. Le maître mot pour ce TER « communicant », c’est le service, pour enfin vivre le train autrement.

Ecrans
Première impression : des écrans partout. D’abord, pour suivre son trajet en temps réel, comme dans les avions. Plus la peine de demander à votre voisin le nom de la prochaine gare, l’heure de passage à telle autre ou la correspondance disponible : c’est marqué sur l’écran, vous pouvez garder votre casque vissé sur les oreilles. Sans oublier le temps de retard, voire le motif de ce retard. Sur d’autres écrans, sont diffusées en continu actualités régionales et publicités. L’innovation qui sera sans doute la plus saluée par des voyageurs de plus en plus équipés en ordinateurs portables : une connexion à Internet, via la wifi. Et pour une fois, c’est gratuit. Pour ceux qui n’ont pas leur ordinateur avec eux, un espace informations/services avec une borne connectée à Internet, qui donne accès à « des informations sur les transports, ainsi qu’à des informations touristiques et culturelles ». Des informations commerciales, en d’autres termes.

Originalités
Enfin, trois originalités : le Ludospace, avec des banquettes en mousse et un pouf central, se veut un espace plus convivial, un salon au sein du train. Pour les plus petits, des jeux sont accrochés au mur. Dans l’espace Solo/travail, des sièges séparés (finie, la bataille pour l’accoudoir du milieu), rouges, des prises en 1ère comme en 2ème classe, et le clou du mooviTER, des tables de jeux d’échec virtuelles : un écran tactile incrusté dans la table. Le seul hic, c’est qu’une rame propose 4 tables pour plus de 200 passagers. Enfin l’espace Découverte, qui oublie les écrans pour faire place à un peu plus de convivialité : les paysages de nos régions s’offrent à travers de grande baies vitrées, et surtout, certains sièges sont pivotants (jusqu’à 90°), pour que le voyageur soit libre de choisir sa position. Joli gadget, mais on peut se poser la question de sa réelle utilité. Surtout qu’en contrepartie, les accoudoirs ont disparus dans tout l’espace Découverte.

MooviTER, c’est un train résolument tourné vers les nouvelles technologies, un rien tape à l’œil. S’il compte toujours 211 places assises, il possède moins de sièges. Et bizarrement, les dossiers sont équipés de poignées, comme dans les bus. La SNCF semble donc consciente que dans ces TER, de nombreux voyagent se font debout. Sans réduction.

Source : LyonGratuit.com

jeudi 30 octobre 2008

L'héro arrivait par train de Rotterdam

Un ressortissant congolais, sans papier, a été condamné hier à quatre ans de prison pour un trafic de stups.

C'est par un contrôle des douanes, dans une gare parisienne, en octobre 2006 que commencent les déboires de Nekipese Nzinga, un ressortissant congolais. Une jeune Toulousaine en provenance de Rotterdam est interpellée avec 376 grammes d'héroïne, 43 grammes de cocaïne, 339 grammes de produits de coupage et deux billets de train. Elle accuse alors son concubin, originaire de la République démocratique du Congo et avec qui elle aurait voyagé, de lui avoir imposé ce déplacement ainsi que deux autres avec la même quantité de stupéfiants. Introuvable, le mystérieux trafiquant ne sera jamais confronté aux magistrats en charge de l'information judiciaire ouverte à Paris puis à Toulouse sur la base des déclarations de la jeune femme qui affirme que son compagnon alimente la Ville rose.

« Aucune saisie, aucune écoute… »

Jugée à Toulouse, Adama Diallo avait écopé le 24 mai 2007 de trois ans d'emprisonnement dont 18 mois avec sursis. Le même jour, son commanditaire présumé, poursuivi pour complicité d'importation, acquisition, transport et détention de stupéfiants, avait été condamné par défaut à 6 ans ferme. Un jugement pour lequel Nekipese Nzinga a fait opposition après son arrestation fin août avec 10 grammes d'héroïne.

Détenu depuis plus d'un mois à la maison d'arrêt de Seysses, ce Congolais en situation irrégulière depuis 18 mois, a nié les faits lors de son procès hier. Alors que la procureure, dans la lignée du premier jugement, a requis six ans de prison ferme, son avocate Me Axelle Chorier a demandé un complément d'information et plaidé la relaxe « en l'absence d'éléments objectifs ». « Le principe de la confrontation avec l'accusateur n'a jamais été respecté, c'est pourtant l'un des fondements de notre justice. Dans ce dossier, nous n'avons aucune saisie au domicile de mon client, aucune écoute concluante, seulement la parole d'une personne ». À l'issue du délibéré et de la condamnation de Nekipese Nzinga à quatre ans de prison, l'avocate a annoncé son intention de faire appel.


mercredi 29 octobre 2008

La SNCF ne veut plus attendre les trains en retard


La SNCF envisage de ne plus attendre les trains en retard pour les correspondances

Les correspondances ne seraient plus assurées pour un train ayant plus de cinq minutes de retard, selon Le Figaro de samedi.

La SNCF, qui expérimente déjà cette nouvelle disposition en Champagne-Ardenne, compte dessus pour améliorer la régularité des trains, faisant valoir que les attentes pour correspondance représentent plus de 16% des retards.

Ainsi, dans la région-test, depuis août, 94,22% des trains sont arrivés avec moins de cinq minutes de retard contre 93,54% à la même époque l'an dernier.

La SNCF se réserve quand même la possibilité de retenir un train "si cette décision se justifie par un nombre de voyageurs en correspondance suffisant et n'impactant pas des voyageurs pouvant avoir également d'autres correspondances qu'ils risqueraient à leur tour de rater", rapporte Le Figaro.

Et que deviennent donc les voyageurs qui, du coup, ont raté leur correspondance ? La SNCF s'engage à trouver des "solutions": à les "orienter" vers le train suivant s'il part moins d'une heure plus tard, les acheminer par car ou par taxi ou leur payer une chambre d'hôtel s'il n'y a plus de train ou s'ils vont trop loin. Il n'est pas question d'indemniser les usagers.

Avantage d'un tel système, outre son effet sur les statistiques de régularité, il permettrait de faire des économies. La SNCF dépense en effet 15 millions d'euros par an pour dédommager un million de voyageurs arrivés en retard de plus d'une demi-heure.

Source : France 2

Le train vers le Mont Saint-Michel, une priorité pour l'environnement


Guy Fontenelle, président de l'Association pour la défense et la promotion de la ligne ferroviaire Caen-Saint-Lô-Rennes, est venu lundi à Dol-de-Bretagne, noeud ferroviaire entre la Bretagne et la Normandie. Son association est forte de 620 adhérents.

Au cours de cette réunion, il a dressé un bilan des actions menées auprès des élus, afin qu'ils agissent en faveur de la modernisation de la ligne de Basse-Normandie et surtout du maintien en deux voies du tronçon Dol-Pontorson-Avranches. « Une position, souligne-t-il, qui va permettre de poursuivre le débat avec les autorités de l'État et de la région, pour faire avancer l'idée que le TGV peut et doit arriver jusqu'à Pontorson et acheminer ainsi les 400 000 touristes qui viennent chaque année découvrir la Merveille de la baie. »

Un pass familial à 30 €

De plus, l'association, précise le président, après maintes démarches, vient d'obtenir, « mais seulement pour la population de Basse-Normandie, un pass pour les mois de juin, juillet, août et septembre. » Ce pass familial à 30 € (aller et retour), pour cinq personnes, est valable deux jours seulement sur les trains de la ligne (Caen, Saint-Lô, Dol-de-Bretagne-Rennes). « Nous regrettons que la région Bretagne ne participe pas à cette action. »

Pour la saison estivale (juillet et août), un pass transbaie, avec un tarif forfaitaire de 10 €, sera valable pour les navettes reliant Saint-Malo à Granville en direct. Il comprendra aussi l'aller et retour avec un arrêt à Dol, Pontorson, Avranches la Haie-Pesnel, Folligny et Granville. « C'est une grande première car, actuellement, un aller simple Caen-Rennes coûte 31 € par personne. »

Parmi ses nombreuses revendications, l'association poursuit ses actions pour une meilleure coordination des correspondances entre les trains desservant les deux régions ? « Entre Caen et Lison, il y a vingt-neuf allers-retours par jour, et seulement deux entre Caen et Rennes. »

Elle regrette l'absence d'une politique entre les régions, en faveur du transport ferroviaire. « Malgré l'augmentation du carburant et la crise économique, il n'est pas facile, dans certaines régions, d'utiliser le train pour le travail, les rotations quotidiennes. »

Pour la desserte du Mont-Saint-Michel, l'association regrette aussi le manque d'initiative. « À l'heure ou l'on évoque tant la protection de l'environnement, on fait le choix du transport routier au lieu du ferroviaire. Nous attendons avec beaucoup d'impatience de connaître les résultats du tram-train qui va être mis en service entre Nantes et Châteaubriant, déclare Guy Fontenelle, pour lancer de nouvelles actions en faveur de ce mode de transport entre Pontorson et le Mont-Saint-Michel. »

Source : Ouest-France

Un mineur arrêté à la descente du train

Hier, un mineur âgé de 17 ans qui avait menacé et volé le portable d'un autre mineur dans le train sur la ligne Tergnier-Saint-Quentin a été interpellé par les policiers de la brigade anticriminalité à sa descente du train à la gare de Saint-Quentin.
Les faits avaient été signalés à la police par le contrôleur du train. L'adolescent a été placé en garde à vue.
Les policiers ont constaté que le mineur faisait l'objet d'un mandat d'arrêt. Il a été conduit, hier après midi à la prison de Laon.

Source : L'union - Champagne Ardenne Picardie

Un mobile au fond des WC, et le TGV s’arrêta


Dimanche après-midi, il est 17 h 10 lorsque le TGV la Rochelle-Paris s’arrête en gare de Surgères (Charente-Maritime). A peine vingt minutes se sont écoulées depuis le départ du train qu’un voyageur se coince malencontreusement le bras dans la cuvette des toilettes de la voiture 15.

Les passagers ne le savent pas encore. De fait, la première annonce faite au haut-parleur reste floue : «L’état de santé d’un passager nécessite l’intervention des pompiers. Nous sommes arrêtés pour une durée indéterminée.» Certains préfèrent descendre du train pour s’en griller une. Dix minutes plus tard, les sirènes. Pas moins de trois véhicules approchent. «Ça y est, ils arrivent», commente un des voyageurs. Un agent SNCF se poste devant la voiture 15 et se met à faire de grands signes. Les pompiers s’engouffrent. Un quart d’heure plus tard, le haut-parleur se remet à grésiller. Tout le monde tend l’oreille. «Un passager s’est coincé le bras dans les toilettes en voulant récupérer son portable tombé dans la cuvette. Nous vous tiendrons au courant dès que nous en saurons plus.» Le ton est sérieux, mais le sourire dans la voix perceptible. Interloqués, les passagers se regardent… et se marrent. Les commentaires, railleurs, fusent : «Après ça, il va y avoir un panneau dans les chiottes : "Il est interdit de récupérer son portable dans la cuvette des toilettes !"» Nombreux sont ceux qui dégainent les téléphones pour raconter l’histoire à leurs proches : «Tu ne vas pas me croire…»

Une heure plus tard, l’affaire est au point mort. Les pompiers n’arrivent pas à dégager le jeune homme. Le wagon est évacué, le circuit électrique coupé. La nuit tombe. Un médecin examine le prisonnier de la cuvette, qui, selon l’un des pompiers, est en train de «craquer». La décision est prise : les toilettes vont être découpées à la scie lapidaire. Le bruit est glaçant. Des odeurs de brûlé et de plastique fondu s’échappent du wagon, ainsi qu’une fumée blanche. «On découpe le bonhomme», plaisante l’un des pompiers. La fin est proche. Un agent SNCF prie les voyageurs de rejoindre leur place, car «après tout ça, vous pouvez comprendre que le monsieur n’a pas vraiment envie de vous voir tous agglutinés ici. On ne veut pas qu’il fasse une crise de nerfs». Soit. Vingt minutes plus tard, l’homme est extirpé du train qui repart aussi sec. Dans l’obscurité, on a juste le temps d’apercevoir l’homme sur une civière, la lunette des toilettes encerclant son bras. «Le jeune homme souffre au niveau du coude mais il n’a pas de fractures», ont précisé les pompiers. L’incident, fâcheux, aura pris plus de deux heures. Si le remboursement des billets est exclu, la SNCF n’y étant pour rien, quelques plateaux-repas sont par la suite proposés, avec une petite précision du contrôleur : «Les femmes et les enfants d’abord, comme dans un naufrage.»

Source : JULIA TISSIER / Liberation

mardi 28 octobre 2008

Il s'endort dans le train : retour à la case départ

Des agents SNCF de la gare de Rennes, vendredi soir, se sont fait copieusement insulter par un homme de 43 ans. Passablement éméché, ce voyageur leur a vertement reproché de pas avoir été réveillé à son arrêt ! Monté en gare de Rennes dans le train express régional en direction de Saint-Malo, il aurait dû descendre à Montreuil-sur-Ille, après un voyage d'à peine vingt minutes. Sauf qu'alcool aidant, l'homme s'est endormi profondément peu après le départ... Et s'est finalement réveillé, deux heures plus tard, en gare de Rennes ! Un aller-retour ni vu ni connu ! Des insultes qui lui ont valu d'être interpellé par la police avec en prime une convocation devant un magistrat pour une sérieuse admonestation.

Source : France Ouest

dimanche 26 octobre 2008

Un mégot et des incidents en cascade pour un Eurostar


Un Eurostar parti vendredi soir de Londres est arrivé à Paris avec quatre heures de retard environ après un véritable capharnaüm technique. A l’origine des difficultés, un passager qui est allé fumer dans les toilettes, alors que c’est interdit, et qui a mal éteint son mégot. Le personnel de l’Eurostar a été prévenu de la fumée et a à son tour alerté les pompiers à la sortie du tunnel sous la Manche. Mais le train s’est alors engagé sur la voie d’urgence et a eu tout le mal du monde pour en sortir, d’abord en marche arrière puis en marche avant.

Tout a commencé avec un mégot mal éteint laissé par un passager dans les toilettes d’un Eurostar, alors que fumer y est interdit. A l’arrivée, quatre heures de retard pour le train Londres-Paris n°9054. Entre les deux, une série de contretemps.

Voyant de la fumée en provenance d’une poubelle, des passagers ont prévenu le personnel de bord qui est intervenu pour sécuriser la situation alors que l’Eurostar continuait sa route. A la sortie du tunnel, la décision a tout de même été prise d’appeler les pompiers pour vérifier que tout était en ordre. Le train s’est alors engagé sur la voie d’urgence. Et a eu tout le mal du monde pour en sortir. Même avec le "feu vert" des pompiers.

Car le conducteur du train alors aux commandes n’était pas habilité à revenir sur la voie de circulation principale, une manœuvre compliquée et encadrée par une procédure spéciale. Qui aurait pu être effectuée par un autre conducteur spécialisé, mais celui-ci n’était pas disponible vendredi soir. Le conducteur présent dans la cabine a donc engagé une marche arrière pour pouvoir se réengager dans la voie de circulation normale. Et il n’a pu repartir, en marche avant, qu’après avoir attendu le passage des autres trains qui continuaient eux pendant ce temps là à traverser la Manche. A leur arrivée à Paris, les passagers se sont vu offrir un retour gratuit, des taxis et des chambres d'hôtel.

Source : Europe 1

mardi 21 octobre 2008

La SNCF fait le ménage dans ses marques


Le nom Transilien devrait s'effacer au profit de la bannière TER. D'autres noms de trains pourraient disparaître.

Transilien, TER, Corail, Téoz, Lunéa… Guillaume Pepy, président de la SNCF, semble décidé à remettre un peu d'ordre dans ces différentes appellations dont l'entreprise a affublé ses trains au fil du temps. C'est l'objet du programme baptisé « Simplifier la SNCF ». « Nous allons dans un premier temps donner à nos marques la même police de caractères, confie un cadre de l'entreprise. Puis nous les simplifierons en faisant converger ce qui relève du même business modèle . » La marque Transilien - créée en 1999 pour coiffer les trains de banlieue en Ile-de-France - pourrait ainsi s'effacer d'ici à trois ans au profit de TER (train express régional), comme dans les autres régions françaises.

L'objectif pour la SNCF est de se recentrer pour être plus clairement identifiable lorsque le transport ferroviaire de voyageurs sera pleinement ouvert à la concurrence, en 2010. « Dans un contexte concurrentiel, il faut moins de marques pour être plus fort », explique un cadre de la SNCF. Il est vrai que les voyageurs s'y perdent déjà aujourd'hui entre le RER, le Transilien et le TER. Après 2010, ce sera pire quand il faudra également compter avec les trains de Veolia, de Transdev voire de Deutsche Bahn.

Changements profonds

Cette réorganisation a déjà commencé dans les budgets publicitaires de la SNCF. Jusqu'à présent, les campagnes publicitaires du TER, du TGV et du Corail étaient pilotées par l'agence TBWA Paris, filiale d'Omnicom. Le budget Transilien était, lui, confié à l'agence Devarrieuxvillaret, filiale de Havas. C'est elle qui a, notamment, conçu tout le discours de la marque Transilien autour de l'alternative à la voiture. D'après nos informations, la SNCF est en train de retirer Transilien à Devarrieuxvillaret pour le confier à TBWA, qui aura dorénavant l'ensemble des budgets.

Ces manœuvres ne représentent pas des sommes gigantesques. Les budgets publicitaires pour les marques Transilien et TER représentent chacun moins de 2 % des 120 millions d'euros brut investis dans les médias en 2007 par la SNCF. Ce changement en annonce d'autres, beaucoup plus profonds.

Le transport de proximité n'est d'ailleurs pas le seul concerné. D'autres marques devraient disparaître, notamment celles de trains de grandes lignes comme les Corails Téoz et Lunéa, les trains Lyria entre la France et la Suisse, ou encore les trains Artesia à destination de l'Italie. Le succès de la marque TGV rend en revanche inenvisageable toute modification.

Les syndicats ne manquent pas de voir dans ce chamboulement marketing un bouleversement social. « Le sujet des marques cache une réorganisation plus profonde de la SNCF, estime Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT-cheminots. À force de simplifier notre organisation, de tout désimbriquer, on commence à fragiliser l'entreprise . »