jeudi 13 novembre 2008

14 Novembre 1983 : Un train pour l'enfer

En 1983, trois futurs légionnaires jettent par la porte du wagon Habib Grimzi. Simplement parce qu'il était arabe.

L'express 343 Bordeaux-Vintimille de 22 h 27, c'est le train des fiers-à-bras, des désespérés, des qui veulent en découdre. C'est nous, les gars de la Légion... Alors on se gare. Et Habib Grimzi comme les autres, jeune homme bien rangé dans son compartiment de la voiture 113, la nuit du 14 novembre 1983, les oreilles en train de rêver sous son Walkman.

Il est heureux, Habib. Il a 26 ans et la vie devant lui. Mais il est arabe. ça se voit sur sa figure comme une mosquée en plein désert. Rien que pour cela, il n'a plus que deux heures à vivre, deux atroces petites heures de torture, de haine et de sang dans le silence des 90 autres passagers, qui remueront à peine une paupière en entendant son cri et le claquement de la porte sur le ballast où s'écrasera son corps en loques, à 0 h 20. Mais cela, Habib ne le sait pas encore. Pour l'instant, il savoure les bons moments passés à Bordeaux avec Florence, sa jeune correspondante. Il imagine ce qu'il va raconter à sa famille, restée à Oran, en Algérie. Sur ses lèvres flotte un sourire. Un sourire qui ne plaît pas à tout le monde.

Mercredi 22 janvier 1986. A Montauban, la ville plus rose que Toulouse, la place du Coq, où se trouve le palais de justice, est bouclée. Malgré le froid, les gens sont là pour apercevoir les accusés. Les télévisions, les journaux et les radios nationales ont fait le déplacement. Des manifestations sont organisées par le Mrap et l'Amicale des Algériens en Europe. Crime de salauds devenus des racistes ou crime de racistes devenus des salauds? Procès de trois brutes ou procès de la société française et des contre-valeurs qu'elle charrie? Tels seront les pôles entre lesquels oscilleront les débats d'un procès de trois jours. Un procès où l'on se souviendra combien ils paradaient, les trois héros, lors de leur arrestation, en gare de Toulouse. N'avaient-ils pas débarrassé la France d'un "raton", ces futurs légionnaires?

Un véritable scénario de film d'horreur

Ce soir du 14 novembre 1983, ils sont donc trois recrues à faire le voyage pour être incorporés dans la Légion. Trois à enfiler bière sur bière au buffet de la gare Saint-Jean de Bordeaux en compagnie du caporal-chef Joseph Logel, chargé de prévenir tout débordement: des fois qu'ils enquiquineraient les filles... Il y a là Anselmo Elviro-Vidal, un Espagnol de 28 ans, type assez complexe, élevé chez les jésuites, cultivé, qui choisit la Légion française pour échapper à la police antiterroriste de son pays. Sur son épaule gauche, une faucille et un marteau sont tatoués. Marc Béani, ensuite, un super-costaud de 22 ans, sourire avenant, mâchoire au carré. Le choix de la Légion, dit-il, c'est par idéal militaire. Xavier Blondel, enfin, fils à papa, effacé. Qu'est-ce qu'il aimerait rentrer dans un trou de souris, celui-là! La Légion, c'était par désespoir. Sa copine... bref. Dans le box des accusés, sous le regard des parents de leur victime, qui découvrent la France pour l'occasion, ils ne font plus le V de la victoire. Profil bas au contraire, hormis pour Elviro-Vidal, qui réclame "une peine exemplaire pour un crime dégueulasse" tout en se défendant d'être raciste. Mais quand il a bu, c'est vrai, les Arabes, il aimerait les "égorger tous".

Dans le train endormi qui fend l'obscurité à 92 kilomètres à l'heure, Elviro-Vidal tangue dans le couloir, histoire de jeter un coup d'oeil dans les compartiments. Au sixième, il tombe sur Habib. Bon sang! Un Arabe! Entre copains, ils viennent justement de cracher ce qu'ils pensent de cette engeance. Celui-là, faut pas le laisser filer. L'homme interpelle le garçon au Walkman, l'attrape au collet, le jette dans le couloir. Les deux autres compères rappliquent sous les protestations molles du caporal-chef. Et, tout de suite, l'excitation monte comme un mauvais alcool, très vite, très fort. Habib est insulté, bousculé, frappé, quand le contrôleur Vincent Pérez apparaît et le soustrait à ses futurs bourreaux en l'emmenant dans le wagon 14, le wagon d'à côté. "Je ne veux pas d'histoire !" prévient-il. A peine a-t-il le dos tourné que commence le scénario d'un film d'horreur qui sera tourné, d'ailleurs, par Roger Hanin sous le nom de Train d'enfer et projeté à Montauban l'après-midi du verdict. Pour l'édification de la jeunesse...

Aussitôt, les brutes retrouvent et extirpent le malheureux Grimzi de son compartiment pour reprendre la fête où ils l'avaient laissée. Béani, jambes écartées, genoux fléchis, brandit un couteau. Blondel défonce la tête du malheureux contre la porte des toilettes. Elviro-Vidal le tabasse. Et ça recommence. On se passe la victime comme un ballon de rugby. Le sang coule, poisse les mains. Il y en a partout et l'odeur monte à la tête. Enfin, Elviro-Vidal ouvre la porte du wagon et pousse Habib Grimzi, qui résiste, supplie et hurle dans le hurlement du train. Vaincu par le pied d'Elviro-Vidal, qui lui enfonce la poitrine, il bascule enfin près de Castelsarrasin, tandis que sa mère dort en paix sous les étoiles africaines.

C'est fini. On claque la porte. On retourne s'asseoir, tout fiers et tout fumants de la lutte. Alors vient le temps du procès où il faut bien entendre Grimzi père raconter qu'il a élevé son fils droit comme un arbre et que cet arbre, maintenant, est déraciné. La noria des experts tente de faire passer ces loups pour des agneaux mal tournés. Alors, Elviro-Vidal se lève et crie que ça suffit, qu'il y a un crime effroyable à juger et qu'il ne faudrait pas oublier la victime. A l'heure du verdict, il recevra sa condamnation avec le sentiment que justice est rendue. Bien rendue: perpétuité pour lui et Béani, qui n'y comprend rien. Et pour Blondel, qui a tenu la porte ouverte, quinze ans pour le prix de sa lâcheté.

Source : L'Express

mercredi 5 novembre 2008

TER : La rançon du succès

Signe des temps, la fréquentation du TER explose. Plus de 26.000 Bretons l'empruntent chaque jour. Un succès qui n'est pas sans poser problème. Sur certaines lignes et à certaines heures, les rames sont pleines à craquer.La scène se passe un lundi matin de février dernier sur le quai de la gare de Rosporden : faute de place dans le train, huit lycéennes restent à quai. Une mésaventure exceptionnelle, certes, mais qui témoigne d'une réalité : le TER attire de plus en plus de monde. Les Bretons n'hésitent plus à laisser leur voiture au garage pour prendre le train. Certaines lignes comme Brest-Landerneau, Brest-Morlaix, Lorient-Vannes ou celles autour de Rennes sont, à certaines heures, saturées. Nombreux sont les passagers qui n'ont d'autre choix que de voyager debout.

50 % en cinq ans
Même si, évidemment, Gérard Lahellec, chargé des transports à la Région, se félicite de cet engouement, il est aussi le premier à reconnaître « que cette situation pose problème ». Le TER est victime de son succès. Pas une région française n'a vu son trafic ferroviaire autant augmenter. En cinq ans, le trafic inter-villes a progressé de 50 %. Sur l'axe Brest-Landerneau, la progression a été de 17 % sur les quatre premiers mois de 2008. L'augmentation du prix du carburant explique en grande partie ce phénomène mais pas seulement. La Région, qui a désormais compétence sur le transport ferroviaire, a mis le paquet pour moderniser et développer le réseau. Depuis 2002, plus de 250 millions d'euros ont été dépensés pour acheter de nouvelles rames, les fameuses ZTER et les automotrices Bombardier AGC. Les 14 dernières de ce programme sont attendues en 2009. Un nouveau matériel confortable et performant, qui séduit les Bretons.


74 millions à la SNCF
Les tarifs, très attractifs, ne sont pas non plus pour rien dans ce succès. La mise en place d'une nouvelle gamme, « plus sociale et plus solidaire », a attiré une nouvelle clientèle. « 5.500 travailleurs précaires ont pris une carte d'abonnement », se félicite Gérard Lahellec. Une politique qui a un coût. Pour chaque voyage, la Région verse un peu plus de 9 euros à la SNCF, soit 74 millions d'euros chaque année. Un voyageur, qui prend le TER, ne paie que 30 % du prix réel du billet. Tout le pari d'une telle politique est de faire en sorte que le potentiel de développement du TER soit dans le même temps préservé. « Cela passe par une contractualisation très exigeante avec la SNCF. Elle est obligée de trouver de nouvelles recettes », souligne l'élu. Outre les 250 millions dépensés pour renouveler le matériel roulant, 34 millions ont été prévus pour rénover les 116 gares et haltes TER. Trois millions sont par ailleurs prévus en fonctionnement pour permettre, dès 2009, d'augmenter la fréquence des trains sur les lignes les plus fréquentées.

Le trafic multiplié par trois d'ici à 2020
Ces investissements suffiront-ils pour répondre à l'explosion du trafic ? Très probablement pas. « On ne pourra sans doute pas attendre 2014 pour acheter d'autres rames », observe l'élu. D'autant que toutes les prévisions indiquent que le trafic TER devrait être multiplié par trois d'ici à 2020. La Région devra répondre à cette demande tout en n'oubliant aucune partie du territoire. « On ne peut pas se contenter de se positionner en transporteur en allant là où sont les flux. Tous les Bretons doivent bénéficier de l'effet TGV. »

Source : Le Telegramme

lundi 3 novembre 2008

Inter-Corée(s): le train de fret circule à vide


Le premier train de marchandises entre les deux Corée, célébré en grandes pompes il y a moins d'un an comme un symbole de rapprochement, circule quasiment à vide. De décembre 2007 à août 2008, 150 des 163 trains ont circulé à vide, selon le ministère sud-coréen de l'Unification chargé de promouvoir les relations avec le Nord.

Seules 340 tonnes de marchandises ont été convoyées. "Cela n'a peut-être aucun sens pour des trains de fret de rouler à vide, mais c'est un projet trop symbolique pour l'arrêter maintenant", a déclaré un porte-parole de la compagnie ferroviaire sud-coréenne Korail. Ce service de fret régulier opérant cinq jours sur sept visait à acheminer des matériaux de construction vers le Nord dans le cadre de l'aide de Séoul à sa voisine communiste.

Source : Le Figaro

dimanche 2 novembre 2008

Le café baisse à la SNCF


C'est une société italienne qui assurera à partir de mars le service de restauration à bord des wagons-bars. Bonne nouvelle pour les usagers : les prix devraient baisser et les plats gagner en exotisme…

Fini, les affreux sandwichs au thon mous et glacés. La SNCF vient de changer de prestataire pour la restauration à bord de ses trains. Dès mars prochain, c'est l'Italien Cremonini qui assurera ce service pendant trois ans et quatre mois. Le nouveau venu apportera-t-il un peu de soleil dans les assiettes des voitures-bars ? Possible. Car à bord des trains Eurostar, Thalys et ID-TGV, dont il assure déjà la restauration via ses filiales Momentum et Rail Gourmet, il propose des lasagnes et des salades tomates-mozzarella. À bord des Thalys, les voyageurs peuvent aussi boire un expresso italien pour 2,30 €, ou s'offrir un «pain focaccia aux tomates mozzarella» à 5 €.

La SNCF ne s'est pas encore prononcée sur les menus qu'elle proposera à bord de ses TGV. Elle doit en effet choisir dans le large éventail que lui a proposé le groupe italien. Mais le principal changement viendra de l'allégement de l'addition. «Nous avons choisi Cremonini, car leurs produits sont 20 à 30 % moins chers que ceux de la Compagnie des Wagons-Lits », confirme un cadre de la SNCF. Par exemple, le café passera de 2,40 à 2,10 € et le sandwich jambon-beurre de 4,10 à 3,50 €. Autre nouveauté : les menus changeront trois fois par an et devraient faire la part ­belle aux produits bio. Cet été en effet, tous les plats froids servis à bords des trains Eurostar étaient organics.

Coup de pub

Jusqu'à aujourd'hui, c'est la Compagnie des Wagons-Lits, filiale du groupe Accor, qui s'occupait des menus à bord des TGV. La SNCF lui a donc préféré l'offre de Cremonini qui lui permet de baisser ses prix. Une bonne chose pour le consommateur, c'est vrai, mais aussi un bon coup de pub pour la société nationale, récemment épinglée par un rapport parlementaire sur l'opacité de ses multiples tarifs de billets.

Enfin, l'offre de Cremonini permettra à l'entreprise nationale de faire des économies. Le service de restauration à bord des trains ne peut en effet pas vivre du seul produit de ses ventes. Car si celles-ci sont bonnes sur Paris-Marseille ou Paris-Strasbourg, elles le sont nettement moins sur des lignes peu fréquentées. Pour que le prestataire, globalement, s'y retrouve, la SNCF doit donc soutenir l'activité. Jusqu'à aujourd'hui, quand un client déboursait 7,50 € au wagon-bar, la SNCF participait à hauteur de 4 €. Avec Cremonini, cette subvention va diminuer de moitié, car l'Italien demande 32 millions d'euros d'indemnités quand la Compagnie des Wagons-Lits en exigeait 80.

Cette économie n'empêche pourtant pas l'entreprise publique de réfléchir à terme à la suppression du wagon-bar.

Source : Figaro

samedi 1 novembre 2008

La SNCF condamnée pour le décès d'un homme qui avait sauté d'un train sans titre de transport


NANCY (AFP) — La SNCF a été condamnée par la chambre civile de la cour d'appel de Nancy à verser 108.000 euros à la famille d'un homme qui était mort après avoir sauté d'un train venant de démarrer en gare de Nancy en 2002, ont indiqué vendredi les avocats des deux parties.

Le 24 janvier 2002, l'homme, trentenaire, avait aidé sa tante à s'installer à sa place, sans se rendre compte que le train pour Montpellier démarrait. Après avoir tenté d'ouvrir une première porte, sans réussite, il avait traversé un wagon et réussi à en ouvrir une seconde. Mais en sautant, il était tombé sous le train et avait été écrasé.

"Entre 0 et 7 km/h, les portes sont fermées mais pas verrouillées, ce qui répond à une règle de l'Union internationale des chemins de fer. Ceux qui comme la victime veulent descendre du train peuvent toujours le faire, mais à leurs risques et périls. La SNCF l'interdit mais ils le font quand même", a observé Me François Robinet, avocat de la société.

L'homme, en tant qu'accompagnateur, n'avait en outre aucun titre de transport, ce qui excluait toute "responsabilité contractuelle en terme de sécurité" de la SNCF, selon Me Robinet.

La compagnie ferroviaire "ne pouvait pas prévoir que la victime allait sauter d'un train en marche", a affirmé l'avocat de la défense, pour qui l'accident relève du "cas de force majeure, indépendant de la volonté" de la SNCF.

"Mais il y avait aussi un problème d'audibilité au niveau du système sonore. L'annonce de départ du train n'a pas du tout été entendue par la victime", a pointé Me Aude Perrin, qui défend la famille du trentenaire.

"L'enjeu dépasse de toute façon les dommages et intérêts obtenus par mes clients. La SNCF pourrait être amenée à changer le système de sécurité de tous ses trains" si les condamnations du genre se multipliaient, a commenté l'avocate.

Selon Me François Robinet, lors d'un entretien avec l'AFP, la SNCF pourrait se pourvoir en cassation de cet arrêt, qui confirme la décision rendue en première instance par la deuxième chambre civile du tribunal de grande instance de Nancy en avril 2006.

Source : AFP

vendredi 31 octobre 2008

SNCF : le TER en route pour le futur

La SNCF présentait hier son tout nouveau TER, qui passait par la gare de Perrache. Axé sur la communication, ce « mooviTER » offre en particulier un accès à internet et un espace dédié aux plus petits.


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Inauguré à Rennes le 10 octobre dernier, le mooviTER a depuis entamé un tour de France des Régions. Hier il était à Lyon, en gare de Perrache, voie A. Pour la visite guidée, départ immédiat, prenez garde à la fermeture des portes. L’idée de la SNCF, c’est que le temps passé dans le train ne soit plus du temps perdu. Selon ses mots, une « mobilité intelligente et durable ». Des mots dans l’air du temps. Nom de code de l’opération : mooviTER. Le maître mot pour ce TER « communicant », c’est le service, pour enfin vivre le train autrement.

Ecrans
Première impression : des écrans partout. D’abord, pour suivre son trajet en temps réel, comme dans les avions. Plus la peine de demander à votre voisin le nom de la prochaine gare, l’heure de passage à telle autre ou la correspondance disponible : c’est marqué sur l’écran, vous pouvez garder votre casque vissé sur les oreilles. Sans oublier le temps de retard, voire le motif de ce retard. Sur d’autres écrans, sont diffusées en continu actualités régionales et publicités. L’innovation qui sera sans doute la plus saluée par des voyageurs de plus en plus équipés en ordinateurs portables : une connexion à Internet, via la wifi. Et pour une fois, c’est gratuit. Pour ceux qui n’ont pas leur ordinateur avec eux, un espace informations/services avec une borne connectée à Internet, qui donne accès à « des informations sur les transports, ainsi qu’à des informations touristiques et culturelles ». Des informations commerciales, en d’autres termes.

Originalités
Enfin, trois originalités : le Ludospace, avec des banquettes en mousse et un pouf central, se veut un espace plus convivial, un salon au sein du train. Pour les plus petits, des jeux sont accrochés au mur. Dans l’espace Solo/travail, des sièges séparés (finie, la bataille pour l’accoudoir du milieu), rouges, des prises en 1ère comme en 2ème classe, et le clou du mooviTER, des tables de jeux d’échec virtuelles : un écran tactile incrusté dans la table. Le seul hic, c’est qu’une rame propose 4 tables pour plus de 200 passagers. Enfin l’espace Découverte, qui oublie les écrans pour faire place à un peu plus de convivialité : les paysages de nos régions s’offrent à travers de grande baies vitrées, et surtout, certains sièges sont pivotants (jusqu’à 90°), pour que le voyageur soit libre de choisir sa position. Joli gadget, mais on peut se poser la question de sa réelle utilité. Surtout qu’en contrepartie, les accoudoirs ont disparus dans tout l’espace Découverte.

MooviTER, c’est un train résolument tourné vers les nouvelles technologies, un rien tape à l’œil. S’il compte toujours 211 places assises, il possède moins de sièges. Et bizarrement, les dossiers sont équipés de poignées, comme dans les bus. La SNCF semble donc consciente que dans ces TER, de nombreux voyagent se font debout. Sans réduction.

Source : LyonGratuit.com

jeudi 30 octobre 2008

L'héro arrivait par train de Rotterdam

Un ressortissant congolais, sans papier, a été condamné hier à quatre ans de prison pour un trafic de stups.

C'est par un contrôle des douanes, dans une gare parisienne, en octobre 2006 que commencent les déboires de Nekipese Nzinga, un ressortissant congolais. Une jeune Toulousaine en provenance de Rotterdam est interpellée avec 376 grammes d'héroïne, 43 grammes de cocaïne, 339 grammes de produits de coupage et deux billets de train. Elle accuse alors son concubin, originaire de la République démocratique du Congo et avec qui elle aurait voyagé, de lui avoir imposé ce déplacement ainsi que deux autres avec la même quantité de stupéfiants. Introuvable, le mystérieux trafiquant ne sera jamais confronté aux magistrats en charge de l'information judiciaire ouverte à Paris puis à Toulouse sur la base des déclarations de la jeune femme qui affirme que son compagnon alimente la Ville rose.

« Aucune saisie, aucune écoute… »

Jugée à Toulouse, Adama Diallo avait écopé le 24 mai 2007 de trois ans d'emprisonnement dont 18 mois avec sursis. Le même jour, son commanditaire présumé, poursuivi pour complicité d'importation, acquisition, transport et détention de stupéfiants, avait été condamné par défaut à 6 ans ferme. Un jugement pour lequel Nekipese Nzinga a fait opposition après son arrestation fin août avec 10 grammes d'héroïne.

Détenu depuis plus d'un mois à la maison d'arrêt de Seysses, ce Congolais en situation irrégulière depuis 18 mois, a nié les faits lors de son procès hier. Alors que la procureure, dans la lignée du premier jugement, a requis six ans de prison ferme, son avocate Me Axelle Chorier a demandé un complément d'information et plaidé la relaxe « en l'absence d'éléments objectifs ». « Le principe de la confrontation avec l'accusateur n'a jamais été respecté, c'est pourtant l'un des fondements de notre justice. Dans ce dossier, nous n'avons aucune saisie au domicile de mon client, aucune écoute concluante, seulement la parole d'une personne ». À l'issue du délibéré et de la condamnation de Nekipese Nzinga à quatre ans de prison, l'avocate a annoncé son intention de faire appel.


mercredi 29 octobre 2008

La SNCF ne veut plus attendre les trains en retard


La SNCF envisage de ne plus attendre les trains en retard pour les correspondances

Les correspondances ne seraient plus assurées pour un train ayant plus de cinq minutes de retard, selon Le Figaro de samedi.

La SNCF, qui expérimente déjà cette nouvelle disposition en Champagne-Ardenne, compte dessus pour améliorer la régularité des trains, faisant valoir que les attentes pour correspondance représentent plus de 16% des retards.

Ainsi, dans la région-test, depuis août, 94,22% des trains sont arrivés avec moins de cinq minutes de retard contre 93,54% à la même époque l'an dernier.

La SNCF se réserve quand même la possibilité de retenir un train "si cette décision se justifie par un nombre de voyageurs en correspondance suffisant et n'impactant pas des voyageurs pouvant avoir également d'autres correspondances qu'ils risqueraient à leur tour de rater", rapporte Le Figaro.

Et que deviennent donc les voyageurs qui, du coup, ont raté leur correspondance ? La SNCF s'engage à trouver des "solutions": à les "orienter" vers le train suivant s'il part moins d'une heure plus tard, les acheminer par car ou par taxi ou leur payer une chambre d'hôtel s'il n'y a plus de train ou s'ils vont trop loin. Il n'est pas question d'indemniser les usagers.

Avantage d'un tel système, outre son effet sur les statistiques de régularité, il permettrait de faire des économies. La SNCF dépense en effet 15 millions d'euros par an pour dédommager un million de voyageurs arrivés en retard de plus d'une demi-heure.

Source : France 2

Le train vers le Mont Saint-Michel, une priorité pour l'environnement


Guy Fontenelle, président de l'Association pour la défense et la promotion de la ligne ferroviaire Caen-Saint-Lô-Rennes, est venu lundi à Dol-de-Bretagne, noeud ferroviaire entre la Bretagne et la Normandie. Son association est forte de 620 adhérents.

Au cours de cette réunion, il a dressé un bilan des actions menées auprès des élus, afin qu'ils agissent en faveur de la modernisation de la ligne de Basse-Normandie et surtout du maintien en deux voies du tronçon Dol-Pontorson-Avranches. « Une position, souligne-t-il, qui va permettre de poursuivre le débat avec les autorités de l'État et de la région, pour faire avancer l'idée que le TGV peut et doit arriver jusqu'à Pontorson et acheminer ainsi les 400 000 touristes qui viennent chaque année découvrir la Merveille de la baie. »

Un pass familial à 30 €

De plus, l'association, précise le président, après maintes démarches, vient d'obtenir, « mais seulement pour la population de Basse-Normandie, un pass pour les mois de juin, juillet, août et septembre. » Ce pass familial à 30 € (aller et retour), pour cinq personnes, est valable deux jours seulement sur les trains de la ligne (Caen, Saint-Lô, Dol-de-Bretagne-Rennes). « Nous regrettons que la région Bretagne ne participe pas à cette action. »

Pour la saison estivale (juillet et août), un pass transbaie, avec un tarif forfaitaire de 10 €, sera valable pour les navettes reliant Saint-Malo à Granville en direct. Il comprendra aussi l'aller et retour avec un arrêt à Dol, Pontorson, Avranches la Haie-Pesnel, Folligny et Granville. « C'est une grande première car, actuellement, un aller simple Caen-Rennes coûte 31 € par personne. »

Parmi ses nombreuses revendications, l'association poursuit ses actions pour une meilleure coordination des correspondances entre les trains desservant les deux régions ? « Entre Caen et Lison, il y a vingt-neuf allers-retours par jour, et seulement deux entre Caen et Rennes. »

Elle regrette l'absence d'une politique entre les régions, en faveur du transport ferroviaire. « Malgré l'augmentation du carburant et la crise économique, il n'est pas facile, dans certaines régions, d'utiliser le train pour le travail, les rotations quotidiennes. »

Pour la desserte du Mont-Saint-Michel, l'association regrette aussi le manque d'initiative. « À l'heure ou l'on évoque tant la protection de l'environnement, on fait le choix du transport routier au lieu du ferroviaire. Nous attendons avec beaucoup d'impatience de connaître les résultats du tram-train qui va être mis en service entre Nantes et Châteaubriant, déclare Guy Fontenelle, pour lancer de nouvelles actions en faveur de ce mode de transport entre Pontorson et le Mont-Saint-Michel. »

Source : Ouest-France

Un mineur arrêté à la descente du train

Hier, un mineur âgé de 17 ans qui avait menacé et volé le portable d'un autre mineur dans le train sur la ligne Tergnier-Saint-Quentin a été interpellé par les policiers de la brigade anticriminalité à sa descente du train à la gare de Saint-Quentin.
Les faits avaient été signalés à la police par le contrôleur du train. L'adolescent a été placé en garde à vue.
Les policiers ont constaté que le mineur faisait l'objet d'un mandat d'arrêt. Il a été conduit, hier après midi à la prison de Laon.

Source : L'union - Champagne Ardenne Picardie

Un mobile au fond des WC, et le TGV s’arrêta


Dimanche après-midi, il est 17 h 10 lorsque le TGV la Rochelle-Paris s’arrête en gare de Surgères (Charente-Maritime). A peine vingt minutes se sont écoulées depuis le départ du train qu’un voyageur se coince malencontreusement le bras dans la cuvette des toilettes de la voiture 15.

Les passagers ne le savent pas encore. De fait, la première annonce faite au haut-parleur reste floue : «L’état de santé d’un passager nécessite l’intervention des pompiers. Nous sommes arrêtés pour une durée indéterminée.» Certains préfèrent descendre du train pour s’en griller une. Dix minutes plus tard, les sirènes. Pas moins de trois véhicules approchent. «Ça y est, ils arrivent», commente un des voyageurs. Un agent SNCF se poste devant la voiture 15 et se met à faire de grands signes. Les pompiers s’engouffrent. Un quart d’heure plus tard, le haut-parleur se remet à grésiller. Tout le monde tend l’oreille. «Un passager s’est coincé le bras dans les toilettes en voulant récupérer son portable tombé dans la cuvette. Nous vous tiendrons au courant dès que nous en saurons plus.» Le ton est sérieux, mais le sourire dans la voix perceptible. Interloqués, les passagers se regardent… et se marrent. Les commentaires, railleurs, fusent : «Après ça, il va y avoir un panneau dans les chiottes : "Il est interdit de récupérer son portable dans la cuvette des toilettes !"» Nombreux sont ceux qui dégainent les téléphones pour raconter l’histoire à leurs proches : «Tu ne vas pas me croire…»

Une heure plus tard, l’affaire est au point mort. Les pompiers n’arrivent pas à dégager le jeune homme. Le wagon est évacué, le circuit électrique coupé. La nuit tombe. Un médecin examine le prisonnier de la cuvette, qui, selon l’un des pompiers, est en train de «craquer». La décision est prise : les toilettes vont être découpées à la scie lapidaire. Le bruit est glaçant. Des odeurs de brûlé et de plastique fondu s’échappent du wagon, ainsi qu’une fumée blanche. «On découpe le bonhomme», plaisante l’un des pompiers. La fin est proche. Un agent SNCF prie les voyageurs de rejoindre leur place, car «après tout ça, vous pouvez comprendre que le monsieur n’a pas vraiment envie de vous voir tous agglutinés ici. On ne veut pas qu’il fasse une crise de nerfs». Soit. Vingt minutes plus tard, l’homme est extirpé du train qui repart aussi sec. Dans l’obscurité, on a juste le temps d’apercevoir l’homme sur une civière, la lunette des toilettes encerclant son bras. «Le jeune homme souffre au niveau du coude mais il n’a pas de fractures», ont précisé les pompiers. L’incident, fâcheux, aura pris plus de deux heures. Si le remboursement des billets est exclu, la SNCF n’y étant pour rien, quelques plateaux-repas sont par la suite proposés, avec une petite précision du contrôleur : «Les femmes et les enfants d’abord, comme dans un naufrage.»

Source : JULIA TISSIER / Liberation

mardi 28 octobre 2008

Il s'endort dans le train : retour à la case départ

Des agents SNCF de la gare de Rennes, vendredi soir, se sont fait copieusement insulter par un homme de 43 ans. Passablement éméché, ce voyageur leur a vertement reproché de pas avoir été réveillé à son arrêt ! Monté en gare de Rennes dans le train express régional en direction de Saint-Malo, il aurait dû descendre à Montreuil-sur-Ille, après un voyage d'à peine vingt minutes. Sauf qu'alcool aidant, l'homme s'est endormi profondément peu après le départ... Et s'est finalement réveillé, deux heures plus tard, en gare de Rennes ! Un aller-retour ni vu ni connu ! Des insultes qui lui ont valu d'être interpellé par la police avec en prime une convocation devant un magistrat pour une sérieuse admonestation.

Source : France Ouest

dimanche 26 octobre 2008

Un mégot et des incidents en cascade pour un Eurostar


Un Eurostar parti vendredi soir de Londres est arrivé à Paris avec quatre heures de retard environ après un véritable capharnaüm technique. A l’origine des difficultés, un passager qui est allé fumer dans les toilettes, alors que c’est interdit, et qui a mal éteint son mégot. Le personnel de l’Eurostar a été prévenu de la fumée et a à son tour alerté les pompiers à la sortie du tunnel sous la Manche. Mais le train s’est alors engagé sur la voie d’urgence et a eu tout le mal du monde pour en sortir, d’abord en marche arrière puis en marche avant.

Tout a commencé avec un mégot mal éteint laissé par un passager dans les toilettes d’un Eurostar, alors que fumer y est interdit. A l’arrivée, quatre heures de retard pour le train Londres-Paris n°9054. Entre les deux, une série de contretemps.

Voyant de la fumée en provenance d’une poubelle, des passagers ont prévenu le personnel de bord qui est intervenu pour sécuriser la situation alors que l’Eurostar continuait sa route. A la sortie du tunnel, la décision a tout de même été prise d’appeler les pompiers pour vérifier que tout était en ordre. Le train s’est alors engagé sur la voie d’urgence. Et a eu tout le mal du monde pour en sortir. Même avec le "feu vert" des pompiers.

Car le conducteur du train alors aux commandes n’était pas habilité à revenir sur la voie de circulation principale, une manœuvre compliquée et encadrée par une procédure spéciale. Qui aurait pu être effectuée par un autre conducteur spécialisé, mais celui-ci n’était pas disponible vendredi soir. Le conducteur présent dans la cabine a donc engagé une marche arrière pour pouvoir se réengager dans la voie de circulation normale. Et il n’a pu repartir, en marche avant, qu’après avoir attendu le passage des autres trains qui continuaient eux pendant ce temps là à traverser la Manche. A leur arrivée à Paris, les passagers se sont vu offrir un retour gratuit, des taxis et des chambres d'hôtel.

Source : Europe 1

mardi 21 octobre 2008

La SNCF fait le ménage dans ses marques


Le nom Transilien devrait s'effacer au profit de la bannière TER. D'autres noms de trains pourraient disparaître.

Transilien, TER, Corail, Téoz, Lunéa… Guillaume Pepy, président de la SNCF, semble décidé à remettre un peu d'ordre dans ces différentes appellations dont l'entreprise a affublé ses trains au fil du temps. C'est l'objet du programme baptisé « Simplifier la SNCF ». « Nous allons dans un premier temps donner à nos marques la même police de caractères, confie un cadre de l'entreprise. Puis nous les simplifierons en faisant converger ce qui relève du même business modèle . » La marque Transilien - créée en 1999 pour coiffer les trains de banlieue en Ile-de-France - pourrait ainsi s'effacer d'ici à trois ans au profit de TER (train express régional), comme dans les autres régions françaises.

L'objectif pour la SNCF est de se recentrer pour être plus clairement identifiable lorsque le transport ferroviaire de voyageurs sera pleinement ouvert à la concurrence, en 2010. « Dans un contexte concurrentiel, il faut moins de marques pour être plus fort », explique un cadre de la SNCF. Il est vrai que les voyageurs s'y perdent déjà aujourd'hui entre le RER, le Transilien et le TER. Après 2010, ce sera pire quand il faudra également compter avec les trains de Veolia, de Transdev voire de Deutsche Bahn.

Changements profonds

Cette réorganisation a déjà commencé dans les budgets publicitaires de la SNCF. Jusqu'à présent, les campagnes publicitaires du TER, du TGV et du Corail étaient pilotées par l'agence TBWA Paris, filiale d'Omnicom. Le budget Transilien était, lui, confié à l'agence Devarrieuxvillaret, filiale de Havas. C'est elle qui a, notamment, conçu tout le discours de la marque Transilien autour de l'alternative à la voiture. D'après nos informations, la SNCF est en train de retirer Transilien à Devarrieuxvillaret pour le confier à TBWA, qui aura dorénavant l'ensemble des budgets.

Ces manœuvres ne représentent pas des sommes gigantesques. Les budgets publicitaires pour les marques Transilien et TER représentent chacun moins de 2 % des 120 millions d'euros brut investis dans les médias en 2007 par la SNCF. Ce changement en annonce d'autres, beaucoup plus profonds.

Le transport de proximité n'est d'ailleurs pas le seul concerné. D'autres marques devraient disparaître, notamment celles de trains de grandes lignes comme les Corails Téoz et Lunéa, les trains Lyria entre la France et la Suisse, ou encore les trains Artesia à destination de l'Italie. Le succès de la marque TGV rend en revanche inenvisageable toute modification.

Les syndicats ne manquent pas de voir dans ce chamboulement marketing un bouleversement social. « Le sujet des marques cache une réorganisation plus profonde de la SNCF, estime Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT-cheminots. À force de simplifier notre organisation, de tout désimbriquer, on commence à fragiliser l'entreprise . »

vendredi 8 août 2008

Accident mortel en République tchèque, à la frontière polonaise


Sept personnes ont été tuées et plusieurs dizaines blessées après qu'un train international de catégorie EuroCity eut heurté vendredi à 10H30 (8H30 GMT) les décombres d'un pont qui s'était effondré à Studenka, au nord-est de la République tchèque, ont annoncé les sauveteurs.

Au total 67 personnes ont reçu des soins médicaux à la suite de l'accident, selon le porte-parole des services de sauvetage, Lukas Humpl.

Cinq femmes tchèques et un homme polonais ont trouvé la mort sur le coup, tandis qu'un Ukrainien est décédé plus tard dans un hôpital. Treize blessés souffrent de blessures "très graves", a ajouté M. Humpl.

Les premières informations de la police faisaient état d'au moins dix morts et d'une centaine de blessés.

Le train assurait la liaison entre la ville polonaise de Cracovie et Prague.

Parmi les voyageurs du train accidenté, il y avait un groupe important de jeunes gens, tchèques, polonais et slovaques, qui se rendaient à Prague pour assister au concert du groupe de heavy metal Iron Maiden, prévu vendredi soir dans un stade de football de la capitale tchèque.

Seize unités de pompiers avec une trentaine de véhicules ont été mobilisés tout comme de nombreuses ambulances et des hélicoptères de secours.

Les blessés, essentiellement tchèques, polonais et slovaques, ont été transportés en moins de deux heures vers une dizaine d'hôpitaux de la région, à bord d'ambulances et d'hélicoptères.

Deux Français, légèrement blessés, ont reçu des soins à Bilovec dans la même région et ont pu quitter l'hôpital en début d'après-midi, a indiqué à l'AFP le directeur de l'hôpital, Martin Rais.

Une fillette tchèque de huit ans, Lucinka, très grièvement blessée, a été quant à elle hospitalisée à Ostrava, alors qu'aucun de ses proches ne s'était encore manifesté en milieu d'après-midi, selon les médecins.

Le train qui roulait à 120 km/h au moment de l'impact arrivait à Studenka avec quelque dix minutes de retard, a révélé l'inspection des chemins de fer. S'il était arrivé à temps, l'accident fatal ne se serait pas produit.

Au total 123 passagers se trouvaient à bord du train au moment de l'accident, a de son côté précisé la vice-ministre tchèque de l'Intérieur, Lenka Melicharova-Ptackova.

La locomotive et six premiers wagons ont déraillé à la suite du choc. La première partie du train s'est transformé en un gigantesque amas de ferraille.

Les dégâts matériels sont évalués à 136 millions de couronnes (5,6 millions d'euros), selon le porte-parole de la Compagnie des chemins de fer tchèque (CD), Ondrej Kubala.

"CD n'était pas au courant de travaux sur ce pont et les trains roulaient donc dans ce tronçon à une vitesse habituelle et non réduite", a-t-il dit.

Les Premiers ministres tchèque et polonais, Mirek Topolanek et Donald Tusk, se sont rendus sur les lieux du drame, tout comme d'autres responsables gouvernementaux des deux pays. La police tchèque a déjà ouvert une enquête pour déterminer les causes de l'accident.

La zone de l'accident était totalement bouclée et inaccessible aux journalistes. Le train ne sera pas dégagé tant qu'une commission ne déterminera les causes de l'accident.

Sur les 31 blessés, 13 sont grièvement blessés et ont été transportés dans dix hôpitaux.

Le train transportait des personnes qui allaient participer au concert du groupe britannique de Heavy Metal, Iraon Maiden, vendredi à Prague.

Le train roulait à une vitesse de 140 km/heure au moment où l' accident s'est produit.

« Le conducteur a indiqué qu'il traversait la station à près de 135 km/heure, il a remarqué que la structure du pont a bougé et a commencé à s'effondrer. En près de six secondes, le train s'est écrasé (dans les ruines) à une vitesse de 120 km/heure, » a ajouté Jan Kucera, inspecteur général adjoint des chemins de fer.

Source AFP

Gröna Taget : le train vert de Bombardier


Bombardier a effectué aujourd’hui un nouveau test de son «train vert», en Suède. Le Gröna Taget a circulé à grande vitesse entre Vasteras et Stockholm.

Lancé en 2005 en collaboration avec Banverket, la société des chemins de fer suédois, ce projet doit se poursuivre jusqu’en 2011.

«Les objectifs sont de parvenir à une réduction de 20 à 30% de la consommation d'énergie, des durées de parcours et des coûts d'exploitation», explique Per Kyhle, directeur technique en charge de la stratégie de Banverket, en soulignant que les essais ont prouvé que ces objectifs sont réalistes.

Le Gröna Taget correspond à une version améliorée du train Regina de Bombardier, dont la principale caractéristique est qu’il est adapté aux conditions spécifiques de circulation dans les pays nordiques.

D’ores et déjà, le train test a établi un nouveau record de vitesse en Suède, de 295 km/h, le 23 juillet dernier. Du coup, il est envisageable de réduire de 15 minutes le trajet entre Stockholm et Göteborg.

De plus, le nouveau train est équipé de la technologie ECO4, qui vise à maximiser vitesse et efficacité énergétique. On peut ainsi économiser jusqu'à 15% l'énergie de traction, en fournissant des informations sur la vitesse et la force de traction au conducteur, selon la direction de Bombardier.

Source : Les Affaires.com

lundi 4 août 2008

De Lille aux plages du Touquet pour un euro avec le TER-mer


LE TOUQUET (AFP) - Les parents portent la glacière, les enfants le seau et la pelle: pour un euro le billet de TER, plusieurs milliers d'habitants du Nord-Pas-de-Calais se sont offert samedi une journée à la mer, leurs seules vacances de l'été.

"Une fois toutes les factures payées, il n'y a plus rien. Mais un euro pour aller à la mer, ça vaut le coup", assure Chantal Dupont, 58 ans, assise dans le train express régional parti à 08H19 de gare de Lille en direction d'Etaples (Pas-de-Calais).

Accompagnée de deux de ses treize petits-enfants, la quinquagénaire part "décompresser" sur la plage de Stella. Elle vit avec 525 euros par mois et ne quittera pas Lille cet été.

Près de 20.000 personnes devaient profiter samedi et dimanche des billets "TER mer un euro", subventionnés par le Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, à destination d'une dizaine de plages de la région. Au total, plus de 80.000 habitants de la région en profiteront durant l'été. L'opération est renouvelée chaque été depuis 2003.

Entourée de ses trois enfants, Isabelle Edouard se félicite des économies réalisées. "Quand on voit le prix de l'essence, en voiture on en aurait eu pour une bonne cinquantaine d'euros", assure-t-elle.

"Au Touquet, on va manger des glaces à 50 euros!", lance un adolescent, déclenchant le rire de ses copains sur la banquette. "Le Touquet, c'est bien pour ceux qui ont des sous", estime Christelle Dewannieux, une intérimaire d'Armentières (Nord).

Le ciel blanc cassé annonce des averses. "Je travaille huit heures par jour à côté de hauts fourneaux, dans une chaleur de 40, 45 degrés. Alors le temps d'aujourd'hui, ça me va", relativise Christian Gérardeaux, un intérimaire métallurgiste de 41 ans, qui voyage avec sa femme et son fils de 4 ans. Il n'a pas de permis de conduire, pas de voiture et ne partira pas ailleurs durant l'été.

Deux heures plus tard, les wagons bondés où s'entassent poussettes, sacs de pique-nique et parapluies, arrivent en gare d'Etaples. Les voyageurs montent dans douze bus à destination des plages du Touquet, de Stella et de Berck-sur-Mer.

Sabine et Séverine Hindryckx, deux soeurs qui habitent à Douai (Nord), ont choisi le Touquet. Leurs cinq enfants sont survoltés à l'idée de se jeter dans les vagues. "Elle n'a presque pas dormi cette nuit, elle comptait les heures avant d'aller à la mer!", raconte Sabine à propos de Leïna, 6 ans, l'aînée de ses deux filles.

Les restaurants et cafés du Touquet? Les deux soeurs éviteront les dépenses. L'heure du pique-nique sur le sable approche. Au menu: sandwiches jambon-fromage, chips et yaourts à boire. La famille rentrera dormir samedi soir à Douai et reviendra à la mer dimanche.

plus d'infos sur http://www.nordpasdecalais.fr/ter/ter-mer2006/intro.asp

Source : AFP

mercredi 30 juillet 2008

TGV breton : un contrat à trois milliards d'euros

D'ici six à sept ans, la Bretagne aura enfin le droit à un vrai TGV. Jean-Louis Borloo, qui sera à Rennes ce mardi après-midi, commente cet enjeu majeur pour la région.

Le feuilleton ouvert, en 2003, par les Bretons s'achève ce mardi. En gare de Rennes, évidemment. C'est là que Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, vient signer avec le président de la Région, Jean-Yves Le Drian, le protocole financier de la Bretagne à grande vitesse. Cette BGV sera également signée par Jacques Auxiette, président de la Région Pays de la Loire; Guillaume Pepy, président de la SNCF, et par Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux Transports.

Le financement. Cette ligne à grande vitesse (LGV) de 182 km coûte 3 milliards d'euros. Le contrat financier signé aujourd'hui précise que l'État apporte 990 millions d'euros, soit, en gros, un tiers du montant des travaux nécessaires à la construction de la LGV Connerré-Rennes (carte ci-dessus), ainsi qu'aux aménagements des tronçons Rennes-Brest et Rennes-Quimper. La Région Bretagne met la même somme sur la table, grâce à l'apport des collectivités bretonnes, ainsi que des Pays de la Loire. Enfin, la contribution de Réseau ferré de France (RFF) s'élève à 1,02 milliard.

L'objectif reste de mettre Quimper et Brest à 3 heures de Paris et Rennes à 1 h 24 de Paris. Mais l'hypothèse technologique du train pendulaire étant définitivement enterrée, il faudra gagner du temps autrement : les aménagements sur les voies et le matériel devraient réussir à mettre Brest, pas tout à fait à 3 heures de Paris, mais presque... à 3 h 08.

Les travaux débuteront en 2010. Ils devaient s'achever en 2013, mais, compte tenu du retard pris par la signature du décret, qui s'est reporté sur les acquisitions de terrains et enfin sur l'ensemble du programme de travaux, la date de 2014 est désormais l'objectif affiché par les services de la Région. Prochaine étape attendue : l'avis d'appel d'offres européen à la concurrence. Il sera lancé par le maître d'ouvrage, RFF, avant la fin de l'année 2008, pour engager la construction de la ligne dans les meilleurs délais.

Source : Ouest France

Quelle réglementation pour les films vus sur PC dans les TGV ?

Le sénateur de l’Aube, Philippe Adnot, a semble-t-il effectué quelques voyages mouvementés, entre Troyes et Paris.

Dans une question adressée début juillet à Dominique Bussereau, secrétaire d’État chargé des transports, ce représentant s’inquiète quelque peu de la prolifération des « ordinateurs portables privatifs » dans les voitures TGV. Plus exactement, des libertés que prennent certains passagers sur ces PC (ou Mac) de consulter des « vidéos non autorisées à tout public ».

« Ce type de projections, notamment à caractère pornographique, outre le fait qu'il peut porter atteinte à la liberté publique d'adultes non désireux, mais contraints de les voir en raison de la proximité de leur siège, porte certainement atteinte à celle des jeunes publics », explique le sénateur. L’intéressé qui veut protéger les jeunes publics « auxquels ce type de projections est interdit par la loi », demande ainsi au gouvernement s’il existe une réglementation spéciale pour remettre ces utilisateurs sur les rails ou si un texte est effectivement en préparation pour leur botter le train.

Après cette pelletée de charbon, la parole est désormais au secrétaire d'État qui n’a toujours pas répondu. En vacances, il profite sans doute des transports à grande vitesse.

Source : PCinpact

mardi 29 juillet 2008

Deux trains se touchent à Vevey

Un train de marchandises a légèrement touché un train régional à 18h45 à la sortie de la gare de Vevey en direction de Lausanne. Personne n'a été blessé et les convois n'ont pas déraillé, ont indiqué les CFF.

Quand le régional a démarré, le dernier wagon a été touché par le train de marchandises. Suite à l'incident, le trafic ferroviaire entre Lausanne et Vevey a été interrompu et des bus de remplacement ont partiellement pris le relais. Une douzaine de trains ont dû être supprimés. Tout est rentré dans l'ordre à 20h00.

Les 150 passagers du régional Villeneuve-Lausanne ont pu poursuivre leur voyage 40 minutes après la touchette. Aucun dégât matériel n'est signalé, ont précisé les CFF.

Le Service d'enquête sur les accidents des transports publics (SEA) investigue pour déterminer les causes de l'incident.

Source : Romandie.com

dimanche 6 juillet 2008

Trenitalia, à nous de vous faire préférer la concurrence !

Train de Nuit Artesia - il Palatino [Roma-Paris] by Trenitalia !

A l'aller , Paris >Rome notre train a 45 minutes de retard à l'arrivée , au retour plus d'une heure au départ !
Information inexistante : pas de point accueil ou de bureau voyageur en gare de Rome Termini ! Aucune information n'est disponible sur la cause du retard.


Les +
- la bouteille d'eau de 50cl.
- Je cherche encore...

Les -
- Aucun point d'accueil en Gare.
- Aucune Information sur les retards, pas d'horaire garanti bien sur (sinon la Trenitalia devrait rembourser 40% des billets vendus)
- Aucun banc ou salle d'attente pour les voyageurs.
- Couvertures et oreillers disparate dans les cabines couchettes, hygiène douteuse comparé au Lunéa.
- Train Vétuste, extérieur et intérieur vétuste

dimanche 29 juin 2008

KTX : Korean Train Express (Corée du Sud)

Voici le TGV Coréen : le KTX, quasiment identique à notre TGV Réseau ! Composé de 20 voitures, sa vitesse commerciale maximale est de 300 km/heure.

Contrairement à la France, en Corée, il existe de nombreux moyens de transport public nationaux et la concurrence est très vivace entre les Trains et le Bus Express.
- L'avion (vols domestiques assurés par Korean Air / Jin Air, Asiana / Air Busan, Jeju Air, Hansung, Eastar)
- Le Train, assuré par KoRail avec ses KTX (300km/h), Saemaeung (150/160), Mugunghwa (110/120) et Tongil
- Bus Express InterCités affrétés par divers compagnies privées
- Ferries.


KTX

Les -
- Le Prix élevé comparé à leur concurrent direct : les Bus Express InterCités deluxe avec air climatisé individuel !
- Confort : Espace du Siège limité en 2nd classe, propre au TGV contrairement aux Bus ou Mugwawa

Les +
- Rapidité sur de longue distance (Temps de Parcours Seoul-Busan, en KTX 2h40 / en Bus 5h15)
- Sécurité
- Confort : stabilité de position (rails à plat, pas de virage abrupte)
- Vente Ambulante à bord du train
Le Mugunhwa (l'équivalent Corail), train classique

Les -
- Plus lent que le KTX et parfois plus lent que les Bus InterCités sur les destinations nécessitant une correspondance.

Les +
- Le Confort : siège très large ! Plus confortable qu'un Corail Renové ou un Teoz !
- La Sécurité
Gare de Yongsan à Séoul

samedi 21 juin 2008

El tren y tu : Talgo 200 (Espagne)

J'emprunte un TALGO 200, ma première expérience à bord d'un train espagnol de la RENFE :

LES -
- Design & look intérieur un peu rétro.
- Pas de poubelles à proximité des sièges (ramassage des détritus toutes les 2 heures par le personnel à bord)
- Espace réservé aux bagages insuffisant en cas de grande influence.

LES +
- Service Radio et Vidéo offerts ainsi que des écouteurs personnels (dommage que la vidéo soit en langue espagnole ^_^)
- Gares et Trains d'une propreté impeccables !!!
- Service à bord irréprochable avec des agents toujours disponible.
- Un agent ambulant, circulant à travers le couloir propose des collations, (moyennant finances) comme au bon vieux temps.

dimanche 15 juin 2008

TER Bressuire - Saumur - Tours

Bressuire-Saumur-Tours. Une nouvelle desserte TER interrégionale

Une nouvelle desserte TER Bressuire – Saumur – Tours remplacera le TGV Paris-Saumur à partir du 14 décembre 2008. Les Régions Centre, Pays de la Loire et Poitou-Charentes se sont associées pour la finance.

Le 14 décembre prochain, la liaison TGV entre Saumur et Paris sera remplacé par une nouvelle desserte TER. Financée conjointement par les Régions Régions Centre, Pays de la Loire et Poitou-Charentes, cette desserte offrira un meilleur service que l'actuel TGV. Saumur bénéficiera, en semaine, de 18 nouvelles possibilités de se rendre à Paris (contre 12 avec le TGV) qui s’ajoutent à celles déjà existantes via Tours ou Angers. Thouars et Montreuil-Bellay disposeront chaque semaine de 33 correspondances pour se rendre à Paris contre 30 actuellement et Bressuire de 22 contre 11. Les territoires du Bressuirais et du Thouarsais seront ainsi beaucoup mieux reliés à Saumur et Tours par le ferroviaire et à Paris via une correspondance à Tours.

La desserte TER permettra une première arrivée à Paris avant 9h (8h45) le matin alors qu’aujourd’hui le TGV direct arrive à 9h10. Cette arrivée avant 9h a toujours été souhaitée par les habitants du Saumurois mais jamais obtenue avec le TGV qui était conventionné. Le financement de la desserte TGV installée en 2000 et composée d’un aller-retour quotidien en semaine (un train Saumur -> Paris le samedi et un autre le dimanche dans le sens Paris -> Saumur) était pris en charge par les collectivités territoriales.

Le financement. Région Poitou-Charentes : 460 000€. Région Pays de la Loire : 300 000€. Région Centre : 100 000€. Conseil Général des Deux Sèvres 200 000 €. Saumur Loire développement : à préciser.

Source : Région Pays de la Loire

dimanche 8 juin 2008

Lunéa: Polo Menthe, ça vous rappelle quelque chose ?

En voyageant en train de nuit CoRail Lunéa, un petit kit nous est offert : eau 50cl - serviette rafraichissante - mouchoirs - bouchons d'oreille - et..... deux bonbons à la menthe ressemblant à des polos !

Vous savez ces bonbons ronds avec un trou au milieu, en forme de bouée au gout menthe ou citron qu'on trouvaient près des caisses et qui depuis une dizaine d'années ont disparu de l'hexagone!



Toutefois pour ceux qui voyageraient en Italie, Nestlé continue de vendre ces rafraichissant bonbons à travers toute la péninsule.

dimanche 1 juin 2008

Trains Grande Vitesse (France)


Rejoindre la capitale française à la capitale des Gaules en 2h, à plus de 300km/h, prouesse technique incroyable et impensable il y a encore peu... Puis, Paris - Vendome/Paris-Reims en 45 minutes, et surtout Paris - Lille en 1heure, faisant de la 4ème métropole française une "banlieue" de Paris ! Paris Bruxelles en 1h25, Paris Lyon et Paris Luxembourg en 2h, Paris Marseille en 3h, Paris Genève en 3h40.... et qui pensait encore rejoindre Londres depuis Paris en Train ?! ...Un tunnel sous la manche : Jules César et Napoléon en avaient rêver, la SNCF l'a fait : Eurostar !

On remarquera que le Sud - Ouest est le parent pauvre de la Grande Vitesse avec 5h30 pour rejoindre Toulouse depuis Paris par exemple.